Grande Fête dans la clairière de Saint-Marc ce 11 mars 2018 Profession Perpétuelle de Sœur Soa Patricia

 

 

 

 

 

 

Pour la circonstance, le Couvent Saint-Marc a eu la joie d’accueillir Monseigneur Benjamin Marc Ramaroson, archevêque d’Antsiranana, dans le nord de Madagascar, qui a présidé à la célébration festive. Monseigneur Benjamin Marc Ramaroson est venu en Europe en février, spécialement à Rome, en vue de la préparation de la béatification d’un martyr laïc de Madagascar, instituteur et catéchiste : Lucien Botovasoa. Cette célébration aura lieu le 15 avril prochain à Rome.
Sœur Soa Patricia est originaire de Majunga. Tout en vivant en communauté avec les Sœurs de Saint Joseph de Saint-Marc, engagée aux côtés des missionnaires rédemptoristes au Pèlerinage des Trois-Epis, Sœur Soa Patricia est plus particulièrement au service des enfants e des jeunes comme coopératrice en pastorale. Elle exerce sa mission dans la communauté de Paroisses « Au Pied du Galtz » qui regroupe les territoires d’Ammerschwihr, Kaysersberg, Niedermorschwihr, Kientzheim, Katzental, Sigolsheim et les Trois-Epis.

Témoignage :
« J’ai été très agréablement surprise par la rigueur de l’organisation, le déroulement harmonieux dans une ambiance de joie et de prière. Je n’ai pu m’empêcher de comparer cette cérémonie à une cérémonie de mariage chrétien entre un homme et une femme. Combien de mariages chrétiens sont bien préparés et vécus en pleine conscience avec le Christ au centre de leur union ? Trop souvent, ils sont célébrés en l’espace d’une petite après une préparation sommaire, beaucoup d’invités ne sont pas pratiquants et attendent les agapes qui suivent. Le sacrement n’est pas vécu en profondeur par la communauté…
La cérémonie d’hier constitue selon moi un modèle pour tout chrétien qui veut s’engager dans une vie à deux. La préparation a permis de mûrir le cœur de l’épouse Soa Patricia. Elle était entourée et encouragée par une importante communauté qui partageait sa joie et qui saura la soutenir dans sa vocation. J’ai perçu dans sa voix et dans ses geste une grande force d’engagement, signe d’un profond désir de se consacrer au Seigneur.
Quel émerveillement devant ces chants joyeux, ces belles voix jeunes et cristallines, ces chorégraphies qui introduisirent la Liturgie de la Parole, puis la Liturgie Eucharistique ! Je contemplais le charme et la grâce féminine mis au service du Seigneur. Comme j’ai regretté que la plupart des jeunes d’aujourd’hui ignorent cette beauté-là !
Le caractère festif exceptionnel de cette Profession Perpétuelle a été rendu possible par la rencontre interculturelle propre à cette congrégation : les chants chrétiens malgaches, indiens et congolais ont complété de leurs très belles couleurs rythmiques et mélodiques les beaux cantiques français, pour implorer et glorifier le même Dieu.
Je suis repartie avec la joie au cœur, mais également avec un sentiment de tristesse car mon désir de partager cette joie et de raconter à beaucoup de personnes ce qui venait d’advenir au Couvent Saint-Marc se heurtait, comme souvent, à l’indifférence que rencontre aujourd’hui souvent l’Eglise.
Je rends grâce à Dieu d’avoir donné à l’Eglise e à toute l’humanité une nouvelle âme consacrée en la personne de Sœur Soa Patricial. »
Colette Marchal, le 12 mars 2018.