L’Histoire… Le Couvent Saint Marc

L’Histoire...
Saint-Marc est un des plus anciens monastères du pays : il remonte, sous le nom de « Sigismundzell », jusqu’à l’époque mérovingienne, avant l’an 740.
Au Xème siècle, l’abbaye, comme d’autres monastères de la région, fut détruite au cours des guerres et incursions qui caractériseront cette époque. En 1050, le Pape alsacien, Léon IX, releva le monastère de ses ruines, y établit des moines bénédictins et fit appeler ce vallon et son monastère du vocable de « Saint-Marc », d’où son nom actuel.
Le Fondateur...
Pierre Paul Blanck est né à Turckheim le 11 octobre 1809, fils d’Agnès Baffrey, originaire de Wintzenheim et d’un médecin, François Joseph, maire de Turckheim de 1817 à 1826. Pierre Paul Blanck entre au noviciat des Trappistes d’Oelenberg en 1829 environ, mais la trappe est supprimée provisoirement par le soulèvement d’un parti libéral mulhousien. Il ne fait donc pas profession et se rend à Rome faire ses études de théologie et y est ordonné prêtre en avril 1835. On le retrouve vicaire à Gueberschwihr en 1836, pendant 5 mois et précepteur dans une famille noble de Vienne, en Autriche en 1837. Puis il séjourne à Turckheim mais garde toujours le goût de la vie monastique. L’abbé Pierre Paul Blanck voulut fonder, en 1843, au Mont Saint Odile, une congrégation religieuse de femmes vouées à l’Adoration perpétuelle du Saint Sacrement, au travail des mains : une congrégation qui marcherait sur les traces de Sainte Odile. Mais il dut renoncer à ce projet pour des raisons financières.
SAINT-MARC devient le lieu de la Maison-Mère
L’Abbé Pierre Paul Blanck cherche à donner forme à son projet de congrégation. Voici que, contre toute attente, Saint-Marc est mis en vente. Il achète cet ancien monastère le 3 mars 1845 et y installe aussitôt les premières religieuses qu’il appelle « Sœurs de Saint Joseph ».